Clara Gandolfini – 01 août 2023
Les Indispensables Digitaux (et pas que) de la team Pardalys pour un été inoubliable !

Alors voici une petite présentation des formats matriciels à distinguer des formats vectoriels.
Qu’est-ce qu’un format matriciel ? 🟦
Cela ne te parle pas ? Et si on te dit pixel ? 🧐
On parle d’une matrice de cellules (les cellules étant les pixels) organisées en lignes et en colonnes avec sur chacune de ces cellules des informations distinctes.
Un format matriciel est donc composé de plusieurs pixels avec des informations (couleurs) différentes et lorsqu’on prend du recule on perçois que ces pixels composent une image. Plus il y a de pixels, plus il y a d’informations, plus il y a de détails et plus la qualité du visuel est bonne et donc son poids élevé.

En voici 3 utilisés régulièrement à des fins différentes :
Le format le plus connu : le .JPEG (.JPEG ou .JPG ? La réponse en fin d’article ! )
JPEG : Joint Photographic Experts Group
Mais pas le plus simple à comprendre, alors nous allons tâcher de faire simple :
Une image qui se compresse avec perte
Le format .JPEG a la particularité de pouvoir être compressé avec perte. La compression va opérer une suppression des informations redondantes sur une image de façon définitive (pas de retour au format d’origine possible). C’est à dire que lorsque le format est compressé sa qualité est d’office réduite et donc son poids aussi. 🪗

En réalité c’est une histoire d’algorithme de compression plutôt complexe mais franchement…Complexité + crise de courage = si vous voulez allez plus loin, force à vous. 💪
Ce qu’il faut retenir c’est que ce format peut être compressé de façon à avoir une image très petite et très légère. ☁️
⚠️ Attention, néanmoins, à la qualité de l’image car il n’y a pas de retour en arrière possible.
Vous avez peut-être déjà été amené à rencontrer le format .JPEG 2000
Ce format est le même que le .JPEG simple mais il peut se compresser sans perte d’informations, par conséquence il n’a pas la même capacité de réduction de taille qu’un simple .JPEG. Néanmoins le fichier garde en mémoire les informations supprimées par la compression, ce n’est donc pas une manoeuvre irreversible, la version originale peut-être rétablie. De plus le fichier ne risque pas d’être endommagé. Cela permet de garder une bonne qualité d’image tout en réduisant sont poids. 🔒
Le JPEG est l’ami du web

Le .JPEG est davantage utilisé pour le numérique. 💻
C’est un format qui permet d’insérer des images légères, d’une qualité suffisante pour le web, sur les sites internet. Et on ne le répétera jamais assez, c’est GIGA MEGA important d’avoir des images légères sur un site internet (200 Ko max). Pensons à la planète et au référencement. 📥
Il a tout de même ses limites
Ce format va servir pour des images de fond ou des photographies numériques la plupart du temps. Eh oui, un format pratique mais qui a ses limites puisqu’il ne sait pas gérer la transparence… Il remplace la transparence par du blanc automatiquement. 😕
Mais qui gère cette transparence alors ?
Le .PNG bien sûr ! Un autre spécialiste du web.

Le format .PNG (Portable Network Graphics) c’est un peu le boss du web, il s’utilise tout le temps car, en plus d’avoir les mêmes caractéristiques que le .jpeg, il gère la transparence.
Idéal pour les logos et pictogrammes déstinés au web. 🌐
Une pépite le format .PNG mais pas l’idéal pour l’impression… Alors quoi ? Dans la gamme des formats matriciels l’idéal pour l’impression c’est le format .TIFF ! 👇🏻
Le .TIFF, peu inconnu mais bien pratique
Le format .TIFF (Tagged Image File Format) lui est bien plus performant pour l’impression :
☑️ Il gère très bien les couleurs
☑️ Il gère la transparence
☑️ Il ne se compresse pas pour permettre de garder une qualité optimale, ce qui donne un format lourd et très peu adapté au web mais idéal pour l’impression.
Le problème de ce format, c’est qu’il y a peu de logiciels qui permettent de l’ouvrir et de le modifier. C’est le cas pour certains provenant de la suite Adobe par exemple (Photoshop, notamment).
Le .TIFF, peu inconnu mais bien pratique
AH ! Encore un gros pavé. Surement l’objet d’un prochain article… 📃
Il faut savoir que le vecteur ne se comporte pas du tout de la même façon qu’une image matricielle. C’est lourd et donc plus judicieux à utiliser à des fins d’impression. Il sont supportés par des extensions comme .eps, .ai et .pdf et sont d’une qualité vraiment supérieure. ✨
T’as appris des trucs ? We hope so. 🤞🏻
Il y a encore une belle quantité de formats que nous n’avons pas cités, mais les plus utilisés des matriciels sont là !
Entre les formats, l’espace colorimétrique, la résolution, la profondeur de bits, la dimension, … Ce sont autant de paramètres qui constituent la complexité d’une image numérique et définissent sa destination à savoir le web ou l’impression pour commencer.
Si t’es encore là c’est que tu te demandes pourquoi il existe le .JPEG et le .JPG
Tiens toi bien, c’est un peu bête. 🧐
A l’origine il existait seulement des formats qui s’écrivent avec 3 lettres. Le systèmes d’exploitation Windows n’a donc pas pris la peine de permettre la prise en charge de nom d’extension de plus de 3 caractères. Alors quand le JPEG est arrivé sur le marché avec ses 4 caractères, il a fallut s’organiser… Le E de “Experts” a donc été squizzé. Et c’est la même histoire pour l’extension .TIFF qui se trouve aussi sous la forme .TIF. Mis appart ça, il n’y a aucune différence entre ces 2 formats. Merci Windows !
A plus pour une autre anecdote loufoque ! Et merci pour votre lecture ❤️
